Michel Duchemin

Ingvill Sjokvist

Peintre ou poétesse ? Comme nombre de ses pairs, sans aucun doute les deux pour à ce point retenir notre attention dans des toiles vers lesquelles l’artiste nous attire et …nous capture pour mieux nous dire, mieux nous laisser voir souvent, la femme en filigrane, éternelle.

« Les influences de mon travail de décoratrice sur des plateaux de télévision et sur des scènes de théâtre m’ont conduite à réaliser des œuvres avec des matières brutes ajoutées à la peinture et à m’intéresser à une représentation fictionnelle de la vie ».

La scène est là. Les figurants s’y présentent dans tous leurs états, pris à bras le corps par Ingvill et emportés dans des pas de danse assez envoutants où mystère et abstraction les animent.

« Récemment, pour ancrer mes tableaux, cette fois dans la mouvance de la réalité, j’ai fait appel à l’univers de l’écrivain Luigi Pirandello afin que les zones sombres des scènes côtoient mes personnages en recherche d’identité. Des toiles comme « Le migrant norvégien », « La quête des hauteurs », « Luigi voit rouge », constituent un éclairage en clair obscur de la fragilité des moments de l’humanité ».

Un travail qui interroge, qui nous laisse aller librement sur quelques pistes, dans une perspective de doute, éternel.

Michel Duchemin avec l’artiste-auteur